Table Penja
Ode aux gastronomies française et camerounaise, la table Penja est bien partie pour être une des tables parisiennes de 2025
Lorsqu'un de mes amis m'a envoyé le lien de l'ouverture de la table Penja, je savais déjà que j'irais. La seule question était quand.
Pierre Siewe est le chef qui officie à la table Penja: ayant fait ses armes avec Yves Cambedorde (mais pas que), et originaire du Cameroun, il propose ici une cuisine bistronomique française, mais relevée avec certains ingrédients et/ou épices de son pays natal. Ca donne par exemple le poulpe de roche caramélisé et laqué à la sauce bongo, un plat déjà signature.
Je finis par proposer le lieu 2/3 mois plus tard à une très chère amie, et nous voilà ensemble 2 Rue Sedillot, dans le 7ème arondissement de Paris pour un diner tardif - 22h30, c'est dire si on était motivées.
Clairement, ce n'est pas un quartier où on a nos habitudes, mais tout de suite, le restaurant qui n'est pas très grand compense son manque d'espace par l'accueil agréable. On nous placera sur une petite table de deux, à l'écart, parfait pour se retrouver.
Il nous faut commander vite, étant du dernier service: on choisira le menu "Dégustation" en 4 plats pour 65€. Il y a aussi une carte - qui change toutes les 2/3 semaines - pour ceux qui auraient peur de se laisser porter.
On nous demande à l'avance ce qu'on aime pas (et nos allergies et/ou contradications alimentaires), afin que le chef puisse évidemment proposer des alternatives. J'ajouterais comme boisson un verre de champagne, tandis que mon amie se laissera tenter par une limonade.
Verdict? Evidemment, délicieux. Mais je retiendrais spécifiquement le poulpe à la cuisson parfaite, accompagné de purée de patate douce, ou encore le porc (le beau regard, les camerounais comprendront) excellent avec une caramélisation où tu te lèches les doigts.
Je n'ai pas eu le laqué bongo qui m'avait fait tant envie sur les réseaux, mais on a été nullement déçues par la proposition de la soirée. Cependant, on a pu échanger rapidement avec le chef en sortie de diner, qui nous a assuré que cette technique reviendrait, mais travaillée différemment.
On aura donc pas le choix que de revenir, n'est ce pas?